Le lait de Jument

Le lait de Jument et ses vertus

 

Depuis les années 2000, en France, le lait de jument est utilisé en cosmétique dans le traitement de la peau et notamment connu pour ses vertus pour les problèmes d’eczéma et psoriasis grâce à ses fonctions antibactériennes et antiseptiques naturelles. Le lait de jument est particulièrement riche en acide gras essentiels, lesquels participent au maintient de la fonction de l’épiderme. Il possède un effet tenseur et anti rides naturel. Très riche en vitamines A qui tonifient les cellules et assure la souplesse et l’élasticité de la peau, et en vitamines C qui améliore le grain de peau et illumine le teint.

 

Une jument produit en moyenne 15 à 18 litres de lait par jour pour nourrir son poulain durant les 6 premiers mois suivant la naissance. Elle donne peu de lait en une seule fois en raison de la faible capacité de ses mamelles. Nous prélevons 2 litres par jour, ce qui correspond à environ 3 heures de traite. C’est la raison pour laquelle nous sommes rares à fabriquer ce genre de produits en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Historique de la consommation du lait de Jument

 

La consommation de lait de jument remonte à l’antiquité. Les peuples nomades consommaient le lait de leur juments et celui-ci constituait une de leur principale source de vitamines. Les chinois, les grecs et les égyptiens l’appréciaient pour ses nombreuses qualités. Des écrits relatent les vertus du lait de jument dans les domaines de la santé (Hérodote, entre autres) et de la beauté (Cléopâtre, entre toutes).

 

 

 

 

 

 

Au XIXe siècle, on faisait appel au lait de jument comme lait de substitution au lait maternel. très digeste, il soignait aussi les adultes qui souffraient de cirrhose, d’ulcères de l’estomac, de gastralgie, d’entéralgie chronique, de constipation, d’infection diverses de la vésicule biliaire et du pancréas. En 1893, un certain Dr Lavocat rapporte d’excellent résultats obtenus dans les diarrhées rebelles. On le conseillait dans le cas de tuberculose, de coqueluche, de bronchite chronique et d’asthme.

 

Vestige de cette pratique, les lait d’ânesse et de jument étaient encore donné aux nouveaux-nés de l’hôpital St Vincent de Paul (Paris) et dans des maternités (Libourne, Le mans) jusqu’au milieu des années cinquante.

 

C’est après la seconde guerre mondiale dans le nord et le centre de l’Europe, que cette pratique renaît. Son efficacité était réputé contre les épidémie de grippe intestinale des tout petits. L’université de Charlottenbourg à Berlin le recommandait chez les prématurés. En Russie, plusieurs études scientifiques récentes (1982 et 1985) en montrent l’intérêt. En France plus de 200 médecins et thérapeutes le recommande à leurs patients.

 

Extrait d’une thèse soutenue par Melle Ibtissam Ouali Allamy et Mr Nouredine Bouadjama

Master pro QualiMaPA / université de Lille 1 / promotion 2000-2001